Saturday, September 30, 2006

Cloturer son voyage (en beauté)


Joe, guitariste des Jeremy Spocaine, le meilleur "Pearl Jam cover band" du monde.

??!

Le campus de Berkeley.

Historiquement, Berkeley est une université de gauche et contestataire, qui s'est notamment illustrée pendant la guerre du Vietnam.

Berkeley again.

Direction le stade pour un match de baseball. Les San Francisco Giants reçoivent les Los Angeles Dodgers.

Beat L.A. ! Beat L.A. !

Mais finalement L.A. beat S.F. et les Dodgers filent vers les play-offs...

Sacha et Steve à Castle Rock pour faire un peu d'escalade.

Première étape : l'observation.


Deuxième étape : l'action.

Trosième étape : la déception... Maybe next time.

Le lot de consolation.

Voilà, San Francisco c'est fini. Mon avion décolle demain matin. Encore quelques bières et écluser, des potes à remercier et pleins d'excellents souvenirs à ramener à Paris.
Hasta Luego my friends.

Thursday, September 28, 2006

Poursuivre le Golden Gate (en prenant son élan)


En regardant bien cette photo, on aperçoit le mystérieux bâteau fantôme de San Francisco qui vogue sur les nuages...

Dhani, le copain de la maman de Sacha, joue une adaptation de "Ecclesiastique" de Charles Mingus. Classe.

Sacha, un gros costaud et Joe @ Delirium.

Les chiottes punk du Delirium. Au fait, l'esthétique punk, c'est LA grosse tendance ici. Les gonzesses ressemblent toutes à des Suicide Girls, et les mecs font l'impossible pour avoir l'air aussi trash et défoncés que possible.

Dollar anti-W.

La Transamerica Pyramid vue depuis North Beach.

North Beach, c'est le quartier historiques des poètes et des écrivains de la Beat Generation. En 1988, le poète Laurence Ferlinghetti arrive à convaincre la mairie de rebaptiser certaines rues de la ville au nom des plus grandes figures Beatniks. Ici l'allée Jack Kerouac où se trouve la librairie mythique "City Lights".

Le Conservatory of Flowers, dans le Golden Gate Park. Dans certaines parties du parc squattées par les hippies, on se fait proposer de la dope toutes les cinq minutes. Il paraît qu'il y a un flic sur cinq dealers. J'ai pas vérifié.

Le musée De Young. On dirait un échaffaudage, mais c'est fait exprès. De près, la "carapace" en cuivre du bâtiment est assez jolie. Dommage que ce soit si moche de loin.

Spin the black circle !

La vue depuis la tour du De Young.

Presidio Heights depuis la tour du De Young.

Mec au pull rouge : "Alors tu vois, ben moi c'est là où j'habite !"
Meuf aux cheveux gris : "Hmmmmhhhh."

Moi, j'habite pile au milieu là. La maison avec le toit beige...

Bon, maintenant on attaque l'expédition Golden Gate.
Le truc, c'est que ce foutu pont rouge est absolument partout. Sur tous les souvenirs à la con que je vais vous ramener par exemple. C'est le symbole de San Francisco. Seulement voilà, à moins d'habiter dans la Marina (un quartier pas très intéressant), on ne le voit jamais ce satané Golden Gate. Parce qu'il est excentré tout au nord-ouest de la Bay. Pire, pour s'y rendre, il n'y a pratiquement pas de transports, mais seulement une randonnée épique le long de l'Embarcadero et du Presidio Park. So let's do it.
Ici, le bâteau fantôme se repose du côté de Ghirardelli Square avant d'aller rider les nuages dès la nuit tombée...

Quand on arrive dans le parc de Fort Mason, ça fait déjà un moment qu'on a tourné le dos au Downtown.

Une artère de la Marina.

Au loin, Alcatraz.

Enfin, le Golden Gate est en vue !

Et maintenant, le Downtown n'est plus qu'un mirage au loin, très loin.

Le Gate Nord, qui donne sur les collines de Sausalito.

Après deux heures de marche avec le vent de face, je retrouve ma copine la mouette obèse. Comme quoi, ça valait le coup...

Wednesday, September 27, 2006

Ouvrir sa porte (et faire visiter sa piaule)

Une série de photos de l'appartement dans lequel j'habite à San Francisco. A priori, ça pourrait être sans intérêt. Et pourtant, je trouve que ça résume pas mal l'esprit de la ville : Hippie-bordelico-nimportenaouak'.

On annonce la couleur dès la porte d'entrée avec un sympathique bordel liminaire.

On est dans le quartier des junkies alors il faut connaître par coeur le "Crackheadz 911".

La chambre de Rachel et Tyler.

Celle de Joe, qui gagne le "Grand Prix Tchernobyl" pour son bordel parfaitement maîtrisé.

Ma chambre avec en guest star Micheline, ma Stratocaster préférée.

Le salon.

Art contemporain dans la cuisine...

Je ne vous explique même pas à quoi sert ce torchon...

Bouilloire politisée.

Stoner magnet.

Il faut aller jusqu'au bord de l'évier pour trouver un peu d'organisation.

Le clou du spectacle : la bibliothèque, 100 % San Francisco.

Bis.